6 June 2010

Word du jour: LECKOmio


La Grille présente LECKOmio (stefan winterle), jusu'au 26 juin, 2010. La Grille, c'est une petite galerie urbaine et contemporaine indépendante qui cherche à rapprocher l'art et l'artiste de son public. L'idée n'est pas de rafler le profit mais plutôt de rendre accessible une forme artistique et son créateur qui sont bien souvent soit marginalisée, ou l'autre extrême, projeter dans un marché exclusive se voulant la jouer trendy et inaccessible.Une galerie qui en dix mois, a fait dix expositions. Très impressionnant!
Enfin, pour clôturer cette première saison de la galerie, on finit avec LECKOmio - maître dû pochoir qui épate, surprend et même trompe l'œil avec ces œuvres travaillées à la perfection. Utilisant plus d'une huitantaine de pochoirs et innombrables couleurs, l'on ne peux qu'être ébahit par la patience et la passion de cet artiste. D'ailleur à minte reprise, on lui demande s'il est fou. Il nous assure que non, juste fou du graffiti...
Pour des photos de l'expo, je vous invite à visiter la site de La Grille: http://www.lagrille.ch/

9 May 2010

Word du jour: Home / House

J'ai récemment visionné le film « News from home / News from house » (2006) d'Amos Gitaï. Ce film, entre autre, explore cette notion de maison et de foyer au sein des terres israéliennes/palestiniennes. Tandis qu'il a difficilement retenu mon attention - tout est très étiré, long et lent - je trouve le thème abordé dans le film très intéressant. Cette idée de maison qui subit un va-et-vient de gens, de changement de paysage et d’atmosphère tandis qu’elle, la maison, reste là, immobile, observatrice, silencieuse... Une maison qui avec le temps a loger Palestiniens et Israéliens, ne faisant pas de différence. Une image symbolique.

Cette notion de « home/house » m'inspire, je dirais même qu'elle me travaille. C’est une question qui est souvent problématique dans les recherches que je fais au sein des communautés ou « bulles » internationales. What is home ? Where is home ? Ces gens, et surtout les enfants, toujours en transit d’un pays à l’autre, perdant touts repères, toutes racines. Souvent, ces enfants n’aiment pas la question d’où viens-tu ? tu habites où ? Car même s’ils vivent physiquement dans un logement situé à un lieu spécifique, cela ne fait pas de cet endroit leur maison. Les réponses que j’ai eu témoigné c’est que Home est où travaille les parents. Une réponse chargée de signification, qui, délivrée avec une nonchalance et un détachement émotionnel, cache une tristesse. Les réponses sont souvent très brèves, factuelles, sans entrer dans les détails car cela peut devenir compliqué. Les sentiments que l’on attribue à un chez soi sont très personnel. Mais bien souvent en commençant par l’enfance, on donne une très grande importance à ce lieu qui représente un cocon de sécurité et de familiarité, autant rassurant que vital pour un enfant.

...My first home...

Je n’oublierais jamais my first home: un petit appartement, dans un immeuble qui a l’air de rien avec un bout d’herbe et un bac a sable dehors. Un quartier tranquil, banal, avec les sympathies et conflits entre voisins que l’on peut rencontrer un peu partout. Une grosse concierge Portugaise bien curieuse. La Suissesse un peu réservée et mariée à l’Italien de Sicile qui parfois était là et parfois, pendant des longs mois, ne l’était plus. Les Kosovars du Rez – logé par la Croix-Rouge – très sympathique mais assez bordélique et turbulent. Les bons Vaudois d’en face qui faisaient office d’une sorte de maman de jour afin de dépanner les parents à plein temps. Les Français d’en bas avec leur gros chat gris… Bref, vraiment la vie d’immeuble, où tout le monde vivait son train-train quotidien.
Même que le temps passe, je retourne à tout moment à cet immeuble d’enfance, allant jusqu’à la porte à gauche du deuxième étage qui était l’entrée de mon cocon de sécurité jusqu’à l’âge de sept ans. Il y a eu un flic pendant un temps qui a repris, un mec un peu carré et farouche. Maintenant c’est la famille Tronchet, pas très sociables mais polis. Et devant cette porte qui était la mienne, je replonge dans un passé bien lointain mais réconfortant.
Je vois à travers la porte la façon dont la lumière du jour illuminait l’appartement, l’arrangement des meubles, le touché du tapis beige, l’odeur de la salle de bain trop sombre avec sont carrelages bruns, la chambre de mes parents, ma chambre avec une magnifique armoire peinte à la main courtoisie de mon grand-papa Suisse. Cette image qui reste gravée dans ma mémoire me fait sourire. Mais chaque fois, devant cette porte, je n’entre jamais. Non. Je me retourne et je vais en face, toujours chez la même voisine après 25 ans. Comme quoi, pas tout change...

3 May 2010

Les potes

Toute les semaines, je passe devant se mur avec ces drôles de personnages. Ils sont assez discrets, mais je ne les ignore jamais. Avec le temps, j'ai en faite développée une certaine affection pour eux. De la folie? Peut-être. Mais maintenant cela devient quelque chose de rassurant. Souvent en transit de droite à gauche, il m'est rassuré que chaque fois en rentrant, je les passe et ils sont .
Je me vois partir dans un univers semblable à celui d'Amélie Poulain ces personnages s'animent. Je vois cette bande de potes heureux, faisant dieux-sait quelles réflexions sur le monde qui leur défile sous les yeux. Se sentant des fois restreints et figés sur le même décor. Je me laisse prendre dans cette brève rêverie et je les vois papoter, le gros me faisant un clin d'œil afin de me faire comprendre qu'ils savent que je les vois... pas comme beaucoup de gens qui les passent sans même les remarqués.
Je continue mon chemin, mais ce passage momentané m'apporte un sourire...

23 April 2010

Quand l'Etat est une affaire de famille

Deuxième jour de Conférence au GIJC 2010. Mon émerveillement perdure. Les histoires et anecdotes s'enchaînent. Le nombres de gens que j'ai vu à la télé aussi...

Ce panel a présenté la situation de trois États différents, dont la structure politique semble ressembler à un portrait de famille. Theophilus Abbah du Nigeria, Ahmes Benchemsi du Maroc et le journaliste Ougandais, Frank Nyakairu, ont présenté le fonctionnement politique de leurs pays respectifs. Conclusion de tous: la liberté de la presse est en péril.

Au Maroc, la liberté de la presse existe; c'est même certainement l'une des plus étendue comparée aux autres pays arabes/musulmans. Pour autant, les choses changent. Auparavant, les journalistes pouvaient écrire plus ou moins librement sur le régime autocratique sans trop craindre d’éventuelles conséquences. Par contre, il y a trois sujets que les journalistes ne peuvent pas traiter: Dieu, la patrie et le roi. Si l’on aborde ces sujets dans la presse, il faut craindre certaines conséquences comme des menaces, des procès et même la prison. Benchemsi le sait. Il a été poursuivit en justice, et a même passé quelques nuits en prison. Son crime: d’avoir appelé le roi Marocain un « être humain », au lieu d’un individu « sacré ». Au fur et à mesure que le roi devient plus sûr de lui et de sa position, il rend le travail des journalistes plus difficile. Ceux-ci doivent faire face à de plus en plus de procès, et beaucoup de journaux se voient fermer. Tandis que Benchemsi voit la situation se détériorer, il exprime une inquiétude certaine pour le futur.

Le Nigéria est censé être un pays démocratique. Les histoires d’Abbah disent pourtant le contraire: le gouvernement reste un système clos. Abbah parvient à enquêter pourtant en travaillant avec les politiciens et les membres du cabinet, en s’associant aux proches du gouvernement et de travailler avec les agences anti-corruption. Il ajoute qu’il ne faut pas sous-estimer le rôle des dames de la haute société car souvent, elles peuvent être une source d’information très intéressante.

En Ouganda, c’est clair: tout est affaire de famille. Tous ceux qui sont au pouvoir ont généralement un lien avec le chef; que celui-ci soit sanguin ou par alliance. Nyakairi a présenté au public une charte représentant la structure politique en Ouganda. Cependant, cette charte ressemblait avant tout à un arbre généalogique du président, Yoweri Museveni. Comme l'a dit Nyakairi, « corruption est le mot du jour ».

Ces trois journalistes ont exprimé leur inquiétude pour le futur du journalisme. La liberté de la presse est menacée, et pas seulement au Maroc, au Nigéria et en Ouganda. Pour les trois interlocuteurs, il est important que les journalistes travaillent ensemble et qu’il y ait plus de collaboration entre les journalistes locaux et les médias étrangers.

Article suite au panel "Quand l'État est une affaire de famille" tel que publié sur www.gijc2010.ch

When the state is a family affair

Deuxième jour de Conférence au GIJC 2010. Mon émerveillement perdure. Les histoires et anecdotes s'enchaînent. Le nombres de gens que j'ai vu à la télé aussi...

Today’s conference presented three situations of where different states organisation charts seem to resemble more of a family tree, than anything else. Theophilus Abbah from Nigeria, Ahmed Benchemsi from Morocco and an impromptu contribution from Ugandan journalist, Frank Nyakairu, all discussed the political workings and for some, corruption, of their respective countries. Conclusion from all, the freedom of the press is truly in danger.

In Morocco there is a freedom of the press; certainly the highest compared to fellow Arab/Muslim countries. Yet, that was until now. Previously, one could report on autocratic regimes quite freely, without much fear of consequences or backlash. There are, however, three subjects that journalists should not talk about: God, the homeland and the King. If you do, consequences are guaranteed and they can vary from threats, trials and jail time. Benchemsi should know. He was sued on numerous occasions and even spent a few nights in detention. His ‘crime’: calling the Moroccan King “a human being”, rather than a ‘sacred’ individual. As the King has gained in confidence in his leadership role, he is making journalists’ job increasingly difficult. Unsure as to how to deal with the freedom of the press, journalists are increasingly facing lawsuits and trials, and more and more press agencies are being shutdown. Benchemsi expresses a concern for the future as he sees the situation worsening.

Nigeria is supposedly a country under the leadership of a democratically elected government. Though hearing Abbah’s various experiences and stories, it becomes clear that this is questionable. The government remains a closed system. Abbah goes on to explain methods for journalists wanting to investigate the government: working with politicians and members of the cabinet, associating with close family members of government officials, scrutinising the budget and working with anti-corruption agencies. He also adds that the role of high-society ladies close to government officials should not be underestimated, as they can often be the source of interesting information.

In Uganda, it is clear. It is a family affair and it is a closed system. All those in power are generally related in some way or another with the leader; be it through blood, through marriage, or other family ties. Nyakairi presented a visual map of what Uganda’s political structure, under Museveni’s leadership, looks like. It could be a reconstruction of Museveni’s family tree. As Nyakairi states, “corruption is the word of the day”.

The three journalists expressed their concern for the future of journalism. The freedom of the press is in danger, and not only in Morocco, Nigeria and Uganda. It is important for journalists to work together, and that there be more cooperation between local journalists and foreign media.

22 April 2010

Word du jour: Roberto Saviano

Première jour de conférence à la 6ième Global Investigative Journalism Conference, à Genève. Premières rencontres. Première séance. Première fascination…

En Conférence avec l’homme qui fait peur à la Mafia, et pour qui facebook l’a sauvé: Roberto Saviano. A man for whom life is like a prison, wanted for dead by certain Mafioso who have not digested Saviano’s revelations. As he details his experience as an investigative reporter, as an infiltré of the Camorra, as a person whose life has been turned up side down after he sought to tell the truth and expose the presence and power of crime organizations in Italy, one can only be surprised by his oddly optimistic and grateful attitude.

Saviano wants to begin by underlining that he believes in the power of words, be it against the mafia or not. For him, words have given him the possibility to continue living. While he could have had the possibility to disappear, with Finland offering asylum, Saviano chose not to run away. He instead chose police protection, living in hiding and in permanent presences of his seven bodyguards. He has also chosen to face criticism from the likes of Silvio Berlusconi, who recently stated that people like Roberto Saviano damage Italy’s reputation. Nothing more needs to be said as this reflection in itself sums up the nature of Berlusconi’s character and concerns. Roberto Saviano has chosen to stand up for what he believes in, and he believes that talking about the Camorra and exposing crime organisations is the only way to resist these powers… Refusing to be silenced. Refusing to be intimated. After all, the mafia does not merely use arms to kill, but they use defamation and slander to intimidate; they attack a person’s honour and reputation in order to deter those who may so much as consider reporting and investigating on criminal organisations.

Roberto Saviano explains that despite his strange misadventure, he is hugely lucky because the situation in which he finds himself in today, is merely a reflection of the success of his investigation and the threat that he, this young Italian from Naples, poses for these Mafia bosses. After all, had his story created no interest, had he had no readers, there would have been no media-hype, no million sales of "Gomorrah" and no film.

Finally, as he details how fellow investigative journalists can get in touch with him, he adds that facebook saved him. As he can no longer go the pub, Facebook has become his equivalent; a place for him to socialize with others all in the presence of a nice, cool beer.

Cheers to that, and cheers to him for accepting this rare public appearance.

20 April 2010

lost in a Third Culture

Dans le cadre d'une recherche universitaire, je m'immerge dans une bulle internationale qui ne m'est pas si étrangère...celle d'une école internationale privée...foyer d'enfants que l'on terme Third Culture Kids. Une bulle qui m'a enseigné sur la société, la hiérarchie, le respect, les différences culturelles, sociales, économiques...une bulle dont j'habitais sans vraiment le vouloir. Me sentant plus 'étrangère' que les "étrangers" que je côtoyais, dû à ma localité. Je n'étais, je ne suis pas, l'un d'entre 'eux'. Car mes racines, même si elles sont biculturelles et binationales, elles sont claires; je les ai vécu, je les vis au quotidien...je suis du coin, comme on dit. Mais je vivais mon écolage dans une bulle internationale, bien détachée de la localité que je pouvais ressentir et connaître...une schizophrénie au quotidien entre mon habitat et mon école.

I observed first-hand these Third Culture Kids; in their arrivals and their departures, in their cultural and linguistic struggles and their academic achievements, in their arrogance and in their appreciaiton, in their materialism and in their solitude, in their unconsolidated roots and in their blurred identity. Except when I was in this bubble, we had never herd of this term, Third Culture Kids. In fact, a lot of things weren't explained to us about the psychological or emotional experiences and struggles we may feel in being in a permanent transit zone.

I always thought I was utterly removed from this nébuleuse, that I was merely a passing observer yet I was wrong. In my naive youth, I thought things could merely be broken down into binaries; that it was simply an either/or situation...but with time, with increased transition and transiting...you realize that this bubble, these inhabitants of the bubble, myself, are a web of complexity; a multitude of layers that I'm only beginning to scratch the surface of...

...to be continued


1 April 2010

Pensée du jour: the 'Orient'

Lately, in one of my classes, I have been focusing on the Israël-Palestinian conflit. It draws up many questions and complexities...which I am not going to delve into right now. Instead, it reminds me of a work I did on 'Orientalism' and Hollywood. This mix of fascination and fear of the Middle East, also identifiable as the ‘Orient’, has been long-standing within the West. The Western media and Hollywood particularly, have placed an intense focus on Arabs and Islam often portraying “highly exaggerated” stereotypes and conveying “belligerent hostility” towards ‘them’. Over centuries, the oriental East and Islam with their associations of barbarism and primitive ‘Otherness’ have been constructed as a binary opposite to the civilized and democratic ‘Occident’.

It seems we always need an Other, to villify, and to makes 'us' feel better.

Since the ‘terrorist’ attacks of September 11, in 2001, in the United States, there has been a heightened Western fascination and paranoia of the Orient, due to the incessant links with terrorism and ‘Islamic fundamentalism’. There is little doubt that in a media saturated-era, the attacks were a “terror spectacle” with images of the crashing planes and crumbling Twin Towers etched into thousands of peoples memories. What was shown live across global news channels “looked like a disaster film”. However, ironically, Hollywood is far from unfamiliar with terrorists and the spectacular. On the contrary, terrorism has long been a focus in Hollywood filmmaking, as well as the vilification of Arabs as incompetent, evil villains. The list of films dealing with such topics is endless...and rarely, is the blame put on the 'Occident'.

I also point out that the Orient “consisted – and consists - of the great civilizations to the East of the West”. Yet, we find there is increasingly a narrowed description of the Orient. We can find that all to often, it indicates the Middle East and discounts China, India, Japan, Korea and other parts of the Far East as also being ‘Oriental’.

20 February 2010

Word du jour: AMSTERDAM

Visite de musée Van Gogh, Anne Frank, Rembrandt...les canaux, le Red Light District, les coffee shops, les sex shops, les pancakes et les trams...une ville de découvertes et nouveautés - des fois même un peu dépassante. Lors de ce premier séjours dans cette ville pleine de charme et ouverture d'esprit, je suis séduite...partiellement, mais ceci n'a rien avoir avec la ville, mais plutôt la commercialisation qui ne fait que s'amplifier dans cette société moderne.

En visitant certains musées, je suis laissé atristée et non émue par les œuvres ou histoires qui sont devant moi. Je me rends comptes à quel point les musées d'arts ainsi que le sex sont des business lucratifs... En temps que jeune femme dans le Red Light District, regardant ces beautés maquillées, à corps tonifiés et bronzés dans les vitrines, je reste perplexe. J'espère simplement qu'elles sont là de leur propre grés. Je ne suis pas dans une position à juger... et je ne permettrais pas... mais j'espère qu'il n'y a pas de réseaux pervers et affreux derrière ces visages masqués de maquillage et cheveux décolorés... Ensuite, les musées d'arts avec leurs magasins 'souvenirs' ne se limitent plus à vendre des simples cartes postales des oeuvres ou des livres sur l'artiste. Maintenant, on peut trouvé parapluie à motif de tableaux, t-shirt, sous-verre, tasse et assiette ou encore gomme, règle et crayons. Cela m'atriste...

I feel there is a certain loss of authenticity; the stories and works of arts are presented in such sterile and controlled environments. I even question whether the brush strokes you see are genuine. It all feels so removed from the creators of these works and stories. My mother expresses her saddness at how neither Van Gogh nor Anne Frank will ever know the success they have reached. They have powerful works that have moved hundreds of people across the globe, gaining international recognition...yet, she wonders for what. Because those at the source died before any such glory was had. So, she asks, what was the point if they don't know? But perhaps that's the point - if they hadn't of died, would the story be quite the same...

29 January 2010

...réflexion enneigée...


I watch the snowflakes outside; fluttering in space as if they were dancing... there is something remarkably peaceful about snow falling. En regardant ses flocons, si délicat et élégant, j'ai l'impression que pour l'espace d'un instant tout ralentis... je ralentis...mon esprit se libère de mes angoisses, préoccupations et doutes...j'observe...j'écoute...je me perds dans ce silence et ses flocons dansant...

However, for a brief instant one question does cross my mind... i can't help but wonder whether when it snows a lot, does that lead to less crime and break-ins...?

25 January 2010

...a touch of colour...

Nothing like a touch of colour in what could have possibly felt like another bleak day...but with a bright blue sky as a backdrop, these random bursts of colour brighten the picture, brighten the day... Funny how such a small detail can lift your mood!


22 January 2010

||the roots of graffiti||

Before one can begin to scrutinise the graffiti world and determine its significance, it is important to establish the founding environment and context from which graffiti emerged. Some have argued that graffiti, if seen as wall-writing, has then been around “since earliest civilisations” in reference to cave paintings dating back to prehistoric times. Over the decades, historians and archaeologists have found pictures of deer, horses and bison tumbling across cave walls, depicting certain hunting rituals. These are marks made by hunters living in the caves in a prehistoric past. The pictorial images then, or the graffiti, which we find on the walls of our contemporary society are merely more stylized and colourful personal marks. However, the graffiti focused on here is particular to inner-city graffiti, which originally grew out of “the black neighborhood culture of New York City”, Philadelphia and Detroit in early and mid 1970s*.

During the late 1960s and early 1970s, the repercussions of America’s economic crisis in the 1930s were still strongly felt, particularly in places on the outskirts of the large cities such as New York, where many lived in poverty. Many living in these ghettos struggled with the symbolic image of New York City, with its business centre and sky-scrapers, compared to their overpopulated, poor and derelict neighbourhoods. Graffiti then was a cry “in response to the brutal and destructive processes of neighbourhood decline, unemployment, crime, drug use and violence”. It was these circumstances and a contempt for the city social structure that led to the growth of graffiti and what would become a whole new culture. It emerged out of an effort of young, rebellious people to inscribe their living space with meaning again. These bright and stylish wall inscriptions and images became part of a “home-grown, do-it-yourself hip hop culture” including “new forms of music (rap, sampling, scratching) and dancing” sparking “an unstoppable craze”. Graffiti then was seen as becoming the language of a marginalised, most often black, city youth that was very much centred on musical and artistic expression. Many also viewed graffiti as a way of forging a identity and a name for themselves. During the mid 1970s, it was seen by some as being a “streetwise alternative to gangs” providing a means of escape and “a medium for gaining respect and resolving disputes based more on image and aesthetics than violence and intimidation”. It seems then that graffiti was about being a more passive and creative outlet for many urban youths.


* for further reading see:
P. Craw et al (2006) ‘The Mural as Graffiti Deterrence’
T. Manco (2004) ‘Street Logos’
J. Ferrel (2001) ‘Tearing Down the Streets’
N. Ganz (2004) ‘Graffiti world: street art from five continents’

19 January 2010

...parlez-vous franglais?

i'm bilingual...i lived in two homes with two different languages...today, je connais deux langues really well mais aucune à 100%. On me demande si cela pose vraiment problème... je ne sais plus. Je pense que cela dépend du domaine dans lequel on travail. And the pressures and expectations one puts on themselves.

Un soucis d'une bilingue c'est qu'on invente des mots (sans le vouloir, d'ailleurs j'annonce régulièrement la création de mon propre dictionnaire), ou on les fusionne, on fait des fautes d'orthographes, de conjugaison...on fait des anglicismes ou du franglais et je ne vais même pas parler des bizarreries concernant les expressions d'une langue à l'autre.

This entry may then seem utterly incoherent and ludicrous to some. However, initially I had aspired to have two seperate blogs. One in english. One in french. In some 'logic' that one language could not cohabit with the other in the same blog. En fin de compte, cela me semble insansé car ces deux langues font partie d'une entité...elles doivent cohabiter en moi, dans mon esprit, mes rêves et pensées. Je dois quotidennement faire face au défits que cela me pose..donc il n'y aurait vraiment pas de raison pourquoi elle ne pourrait pas cohabiter en ce blog. En tout cas, on va essayer et je pense que pour finir, il sera inévitable qu'une langue prenne les devant sur l'autre... involontairemen...

14 January 2010

Mood du jour: 'Will I' vs. 'How'

In life, we are perpetually confronted with difficulties and obstacles. Certain moments in our lives are or will be particularly challenging, and will place a heavy burden on us. Such moments fill us with strong emotions and questions of whys and hows… The fatigue of always having to fight, to regain faith and hope after a series of disappointments leads to some people making themselves ill. Others lose themselves, their faith, hopes and aspirations; some isolate themselves and others become empty shells void of any emotion and joie-de-vivre.

In the past year, I have been forced to think a lot about the obstacles that one or many individuals face. One thought that captivated me was language… to be more specific, the language that one uses in such challenging times. The formulation of our ideas and questions can say a lot about the current state of mind in which we find ourselves or frame ourselves in.

On a personal note, I have concluded the following. The question is not so much – ‘Will I overcome this obstacle?’ Rather – ‘How will I overcome this obstacle?’
The first question underlines a doubt on behalf of the person asking themselves the question. Besides doubt, this formulation indicates a lack of confidence; an uncertainty; a possibility that the obstacle will not be overcome and that there will be a relinquishment from the person. There is even a suggestion of defeat, letting the obstacle overrule you. There is an implication of sadness and negativity. Or rather more simply, this question can be answered by a mere ‘yes’ or ‘no’.

‘How will I overcome this obstacle?’ evokes a more positive and dynamic resonance, indicating a faith and hopefulness. This questions underlines that the person recognises, and to a certain degree accepts, that there is an obstacle to surmount. However, they are not going to stop at that: they are going to look for a way to cope with and to confront the difficulties… so as to move on, to turn the page towards better moments. This questions requires a complete sentence, more defined and thought-out than just a ‘yes’ or ‘no’.

In the end, I tell myself that it is too easy to be negative. Being positive and having hope is what is hard; yet it is also what is rewarding. I find that we all make our lives what they are; we make our happiness as we make our sorrows. This is not to deny that there are certain unexpected events and situations that are extremely delicate and painful… that certain choices can turn ones life around, in better as in worse… But at the end of the day, we most often all have a choice. Be it a good or a bad choice… Can we even ask such a question? After all, what is good for one is very often bad for another. I do not know. What I do know is that at the moment, armed with hope and a certain positivism: I am looking for the ‘How’ in coping with and confronting obstacles…

6 January 2010

...new year, new beginnings...

A new year. A new 'beginning'. A new determination with a renewed hope and drive. A new resolution. (sometimes a new disappointment). A new diary...so much 'newness'...as if we are given a fresh start. This one day a year, we feel as though we are entitled to a whole new blank page to fill as we wish.
I must say, I was rather surprised at just how therapeutic it felt to open my new 2010 diary; as if fresh from the printers the pages gleaming blank, free of business and loudness, free of comments, memos, notes in black, blue, red and purple ink...the noise my 'old' diary excudes is incredible. You can actually here the train-train du quotidien - that 'stress' that our society so kindly seeps into our daily lives. However it's a bit of a treasure as it harbours such a complete histoire of me: the romances, the appointments, the trips, the jobs and the projects of the past 18 months - add also several doodles, stickers and newspaper cuttings. So much clutter really... No! My new diary is currently free of all comments, marks and stickers; the leather sturdy and smooth and the edges unruffled and undamaged. It's ready to welcome what this new year brings...i just hope it's gleaminess last's more than a week....