Je n’oublierais jamais my first home: un petit appartement, dans un immeuble qui a l’air de rien avec un bout d’herbe et un bac a sable dehors. Un quartier tranquil, banal, avec les sympathies et conflits entre voisins que l’on peut rencontrer un peu partout. Une grosse concierge Portugaise bien curieuse. La Suissesse un peu réservée et mariée à l’Italien de Sicile qui parfois était là et parfois, pendant des longs mois, ne l’était plus. Les Kosovars du Rez – logé par la Croix-Rouge – très sympathique mais assez bordélique et turbulent. Les bons Vaudois d’en face qui faisaient office d’une sorte de maman de jour afin de dépanner les parents à plein temps. Les Français d’en bas avec leur gros chat gris… Bref, vraiment la vie d’immeuble, où tout le monde vivait son train-train quotidien.
Même que le temps passe, je retourne à tout moment à cet immeuble d’enfance, allant jusqu’à la porte à gauche du deuxième étage qui était l’entrée de mon cocon de sécurité jusqu’à l’âge de sept ans. Il y a eu un flic pendant un temps qui a repris, un mec un peu carré et farouche. Maintenant c’est la famille Tronchet, pas très sociables mais polis. Et devant cette porte qui était la mienne, je replonge dans un passé bien lointain mais réconfortant.
Je vois à travers la porte la façon dont la lumière du jour illuminait l’appartement, l’arrangement des meubles, le touché du tapis beige, l’odeur de la salle de bain trop sombre avec sont carrelages bruns, la chambre de mes parents, ma chambre avec une magnifique armoire peinte à la main courtoisie de mon grand-papa Suisse. Cette image qui reste gravée dans ma mémoire me fait sourire. Mais chaque fois, devant cette porte, je n’entre jamais. Non. Je me retourne et je vais en face, toujours chez la même voisine après 25 ans. Comme quoi, pas tout change...
Même que le temps passe, je retourne à tout moment à cet immeuble d’enfance, allant jusqu’à la porte à gauche du deuxième étage qui était l’entrée de mon cocon de sécurité jusqu’à l’âge de sept ans. Il y a eu un flic pendant un temps qui a repris, un mec un peu carré et farouche. Maintenant c’est la famille Tronchet, pas très sociables mais polis. Et devant cette porte qui était la mienne, je replonge dans un passé bien lointain mais réconfortant.
Je vois à travers la porte la façon dont la lumière du jour illuminait l’appartement, l’arrangement des meubles, le touché du tapis beige, l’odeur de la salle de bain trop sombre avec sont carrelages bruns, la chambre de mes parents, ma chambre avec une magnifique armoire peinte à la main courtoisie de mon grand-papa Suisse. Cette image qui reste gravée dans ma mémoire me fait sourire. Mais chaque fois, devant cette porte, je n’entre jamais. Non. Je me retourne et je vais en face, toujours chez la même voisine après 25 ans. Comme quoi, pas tout change...
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